RCA: Il faut désarmer les miliciens anti-balaka par la force

Article : RCA: Il faut désarmer les miliciens anti-balaka par la force
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12 février 2014

RCA: Il faut désarmer les miliciens anti-balaka par la force

Cela fait plus d’un mois que l’ex-président de la Centrafrique Michel Djotodia a été contraint à la démission, c’était  exactement ce 10 janvier 2014. Pour cause il était illégitime en plus le premier responsable de cette situation chaotique que même les forces Française de Sangaris n’ont rien puis faire jusqu’à présent. Car les miliciens anti-balaka sont devenus les nouveaux maîtres après le Séléka de Djotodia.

La chef de l’État centrafricaine Catherine Samba-Panza nouvellement élu par les parlements centrafricains devait normalement faire l’unanimité dans touts les camps.

Mais malheureusement ce n’est pas le cas actuellement avec ceux qu’on appelle aujourd’hui les miliciens anti-balaka, mais plus commue sous le nom de milicien chrétien, car ils se vengent des civils musulmans proche des ex-rebelles séléka, les ancien maître du pays.  En réalité ces miliciens anti-balaka sont truffés des anciens FACA (Force Armée de la Centrafrique) proche du l’ex-président déchu, François Bozizé en plus des bandits de grand chemin qui profitent de la situation.

Pour le responsable politique de ces milices anti-balaka Patrice Edouard d’ailleurs un proche de François Bozizé

« Il faut une reconnaissance de ce qu’ont fait les anti-balaka qui ont libéré le peuple centrafricain ».
« Pendant des mois, la communauté internationale n’a rien fait. Personne n’a dit à Djotodia et à ses mercenaires d’arrêter. Alors, en juillet, le peuple (anti-balaka) s’est soulevé ».

Il  dénonce ainsi un manque de reconnaissance de la nouvelle chef de l’État Centrafricaine, qu’il accuse d’ « ingratitude »  envers eux les anti-balaka qui ont concouru au départ forcé de Djotodia, selon ces mots.

Si l’on en croit à ce responsable les anti-balaka comptent environ 70 000 hommes dans le pays, dont la moitié à Bangui. Il déplore qu’ils n’ont pas bénéficié d’aucune mesure et appelle à la mise en place « urgente » d’un programme de Démobilisation-désarmement-réinsertion (DDR) « pour tous ».
En faite ces miliciens anti-balaka dit-on groupe d’auto-défense quitté nul par demande à être traité au même pied d’égalité comme leur pire ennemie de la séléka de Djotodia actuellement cantonné avec leur arme.

Vous savez le déroulement de cette crise en Centrafrique à beaucoup de similarité avec celle de la crise politico-militaire en Côte d’Ivoire que nous avons vécu sur place pendant la bataille d’Abidjan entre les deux présidents.
Vous savez en Afrique après ces genres de crise politico-militaire il y a forcement des programmes réinsertion pour ceux qu’on appelle les ex-combattants. Le problème c’est qu’il y a toujours des groupes de personnes n’étant pas des ex-combattants qui quittent  nul pare pour venir grossir le rang de ces ex-combattants à réinsérer. C’est bien le cas avec ces anti-balaka, l’un des problèmes que les autorités de la RCA vont bientôt faire face.

Voila pourquoi  je suis d’accord avec Le Général Francisco Soriano, commandant de la force française Sangaris en Centrafrique, qui a qualifié pour la première foi, cette semaine les miliciens anti-balaka d' »ennemis de la paix »,  des « hors-la-loi » et de « bandits ».

Pour pas mal d’observateur de cette crise ici en Afrique, cela a trop tardé, oui trop tarder car ces miliciens anti-balaka, ont toujours été accusés de multiples exactions contre les populations civils  musulmanes, fuyant le pays de toute pare. Cela a même obligé certain pays africain comme le note à évacuer d’urgence ces ressortissants en majorité musulman.
Depuis plus de deux mois il ne se passe pas un jour sans qu’il est de lynchage de billage à grand échelle très souvent devant les cameras des chaînes de télévision  d’information international comme France24 et mieux encore sous le regard des forces dit impartiales pour ne pas dit Sangaris ou Misca.

Pour cela même L’ONG Amnesty Internationa estime que les forces Misca et Sangaris auraient pu empêcher de nombreux massacres, dans un rapport publié ce mercredi 12 février.
C’est tout cela qui a été reprocher à Djotodia, c’est-a-dire d’avoir laissé faire les exactions de toutes genres dans le pays. Voila pourquoi on conçoit aussi mal ici en Afrique ou ailleurs le rôle de la France avec l’opération Sangaris qui avait pour mission que le désarmement de des miliciens d’où qu’elles viennent, même avec force si nécessaire.

Problème Sangaris et Misca n’utilisent  pas vraiment l’usage de la force contre ces miliciens anti-balaka de plus en plus actif dans le pays contrairement à la séléka qui  sont plus ou moins désarmés et cantonnés.
L’actualité en Centrafrique parle d’elle-même, le ministre de la défense française Jean-Yves Le Drian lui-même le dit  dans une interview sur RFI « les Seleka ont été désarmés un peu plus rapidement » et reconnait aussi la gravité  de la situation plus que lors de ces deux premiers déplacements dans le pays.

Comme quoi maintenant l’usage de la force autorisé depuis par les Nations unies et ce durcissement de ton de la France par la voix de son ministre de la défense et du commandant des forces de sangaris, sans oublier de commandant en chef de la Misca. Ainsi tout le monde s’accorde pour dire qu’il faut désarmer  les miliciens anti-balaka par la force car trop c’est trop.

Image: Un combattant anti-balaka à Bangui, le 14 janvier. -source REUTERS/Siegfried Modola

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Commentaires

Jean-Eudes
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Pourquoi l'insécurité persiste t-elle en Centrafrique?
Le problème est que Sangaris et Misca n’usent pas vraiment de la force contre les miliciens de plus en plus actif dans le pays.Même si les seleka sont plus ou moins désarmés et cantonnés,ils demeurent toujours un danger pour la population surtout chrétienne vivant dans les zones à majorité musulmanes.D'autrepart,les Anti balaka,semblent continuer le travail laissé par les seleka;travail qui consistait à martyriser les centrafricains.Les cas de pillages,meurtres,enlèvement et braquages sont de plus en plus fréquents en centrafrique.Comment sortir de cette situation d'insécurité permanente?

L’actualité en Centrafrique parle d’elle-même, le ministre de la défense française Jean-Yves Le Drian lui-même le dit dans une interview sur RFI « les Seleka ont été désarmés un peu plus rapidement » et reconnait aussi la gravité de la situation plus que lors de ces deux premiers déplacements dans le pays.

Comme quoi maintenant l’usage de la force autorisé depuis par les Nations unies et ce durcissement de ton de la France par la voix de son ministre de la défense et du commandant des forces de sangaris, sans oublier de commandant en chef de la Misca. Ainsi tout le monde s’accorde pour dire qu’il faut désarmer les miliciens anti-balaka et les seleka par la force car trop c’est trop.

Abukm
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Oui oui c'est le vrai problème "Comment sortir de cette situation d’insécurité permanente?"

La France de Hollande à la solution mais il ne joue pas franc jeux comme le dira l'autre le problème est géopolitique-politique.

MAKLANGA HYACINTHE
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La grande préoccupation du peuple centrafricain actuelle est d'abord le paiement du salaire et le vrais désarmement d'abord des séleka et ensuite les anti-balaka.Sans les anti-balaka ont ne sait peut être les Chrétiens sont tous mort déjà.

abukm
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MAKLANGA HYACINTHE Le problème c'est qu'avec cette situation de violence et d’insécurité grandissant on ne peut pas payer les salaires, soyons réaliste

En plus tu ne parles pas de l'actualité ce-que tu dis de la seleka ça c'est avant et aujourd'hui ce sont ces anti-balaka qui continuent l’œuvre de la seleka >>c'esT ça qui est la verité.

Ce que tu sais et que tu ne dis pas c'est qu'aujourd'hui les miliciens anti-balakas sont plus nuisant pour les populations de la RCA que les miliciens de la séléka. C'est de cela qu'on parle dans ce billet

Pour moi tout les miliciens sekeka comme anti-balaka doivent être désarmé >> c'est ça le vrais désarmement !

Merci pour ta contribution.