Afrique : et si la chute de Blaise Comparé était le début du printemps subsaharien

Article : Afrique : et si la chute de Blaise Comparé était le début du printemps subsaharien
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11 novembre 2014

Afrique : et si la chute de Blaise Comparé était le début du printemps subsaharien

On se rappelle tous du printemps arabe, voilà au Burkina Faso les mêmes causes on produit les mêmes effets. Pour ceux qui se demande à quand le début du printemps subsaharien ? Alors, les circonstances de la chute du président Blaise Compaoré après 27 ans de règne peuvent être des éléments déclencheurs ce printemps.

Bon en faite, c’est-ce que pense beaucoup d’analystes et de leader d’opinion, c’est aussi le souhait des peuples africains pour mettre fin au système totalitaire.

La place de la Nation à Ouagadougou comme la place Tahrir du Caire

Je ne sais pas, mais « quand j’ai vu les images de la place de la Nation à Ouagadougou ce 31 octobre ça m’a rappelé celle de la place Tahrir au Caire et de l’avenue Bourguiba à Tunis ». Le peuple burkinabè ayant provoqué la chute forcée de ce puissant président vient d’envoi un signale fort à toute l’Afrique sud-sahélienne. Particulièrement les pays où les dirigeants s’accrochent au pouvoir d’états et souhaiteraient un passage en force, car leur slogan c’est «j’y suis j’y reste ».

La chute de Blaise pourrait-elle faire un cas d’école ?

Oui, mais il ne faut pas oublier que dans cette Afrique-là, chaque pays est différent. Telle que le Burkina-Faso n’est pas le Tchad de Deby, ni le Cameroun de Paul Biya, ni le Bénin de Yayi Bony ou encore moins le Congo Brazza de Déni Sassou et la RDC le pays aux 4 fuseaux horaires. Alors si la détermination de ces peuples reste la même qu’au Burkina avec une armée au service du peuple. Cela pourrait faire avancer considérablement les choses vers un printemps ici en Afrique noire.

Les revendications des peuples sont les mêmes d’un pays à l’autre

Avec l’influence grandissante des médias classiques comme la radio et les télévisions satellitaires qui arrosent nos pays sans oublier les nouveaux médias de l’internet. La jeunesse africaine sait désormais ce qui se passe de l’autre côté de la frontière. Car si les pays sont différents, les revendications sont les mêmes d’un pays à l’autre.
Ce ne sont rien d’autre que la misère des peuples, la pauvreté, l’injustice, le chômage et l’inégalité dans nos pays. Cette nouvelle jeunesse-là ne supporte plus de voir des petits groupuscules s’enrichir avec leur famille au jour le jour dans le pays et donner des ordres autocratiques. Cette nouvelle jeunesse-là aspire au changement, à plus de démocratie (vraie démocratie) non pas le blanchiment démocratique. En claire cette jeunesse-là ne veut plus du système totalitaire.

Après la chute de Blaise, plus rien ne sera plus comme avant

Vous savez, les années 2015 et 2016 sont des années électorales ici en Afrique subsaharienne avec plus de 20 élections présidentielles. Alors pour ces dirigeants tripatouilleurs d’élection et de constitution qui souhaiteraient un passage en force, ce qui s’est passé à Ouagadougou ce 31 octobre est plus qu’un cauchemar. Comme quoi plus rien ne sera plus comme avant.

-Image: La foule Burkinabè sur la place de la Nation à Ouagadougou, le 31 octobre 2014.
REUTERS/Joe Penney

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