abukm

Côte d’Ivoire : les accidents de la route, tous coupable

Jamais notre pays le Côte d’ivoire n’a été aussi  frappé par une multitude d’accident sur les routes en cette fin d’année 2013. Les chiffes parlent d’elle-même, plus de 70 personnes ont déjà perdu la vie en ce mois de décembre seulemen sur l’autoroute du nord récemment inauguré  par le chef d’état.  Comme d’habitude vous le savez, les causes sont directement lié à 90% à l’erreur humaine. « La route à assez tué et continue de tuer, il est temps d’agir ».

Face à cette situation dramatique qui frappe le pays,  les initiatives ne manquent  pas  du coté de du Gouvernement et de la Société civile, à quelque heure de la fête ou les déplacements sur nos routes augmentent d’intensité.  Avec pour objectif de réduire au minimum les risques de sécurité routière sur nos routes.

SISA2013-CNGRCI-OJISER-3
Abidjan: campagne de sensibilisation, CNGRCI – OJISER à la Gare routière d’Adjamé

Au niveau du gouvernement l’OSER (Office de Sécurité Routière) est passé à l’offensive dans les contrôles au respect du code de la route,  sur toute l’étendu du territoire, dit-on, sans oublier le ministère des transports qui fait passé des communiqués de sensibilisation dans les médias d’État.  Pendant ce temps du coté de la  société civile les puissants structures syndicales du transport routier  comme la CNGR-CI  (Coordination Nationale des Gares Routière de Côte d’Ivoire)  et  les ONG comme l’OJISER (Organisation des Jeunes Ivoiriens pour la Sécurité Routière)  s’activent  dans la sensibilisation  des acteurs sur le terrain  précisément dans les gares routières.  Mais aussi dans les Églises  et les Mosquées en s’appuyant  sur  les hommes religieuses  qui sont très écoutés ici par les acteurs de ce secteur.

Violent  accident sur l'autoroute du nord
Violent accident sur l’autoroute du nord,  je dis plus jamais ça (image largement partager sur facebook)

Pour ceux qui aiment bien les chiffres comme moi,  l’Office de Sécurité Routière  estime à  6 000 le nombre d’accident par an dont la moitié dans la capitale économique Abidjan, avec environs  500 tués et 13 700 blessés.  Sur le plant économique ces accidents de la route causent  également  plus de 6 milliards de perte pour le pays.  Conséquence ces chiffres placent  notre pays parmi les pays où le taux d’accident est le plus élever au monde.  Comme quoi il y a beaucoup à faire sur la route de l’émergence 2020.

Oui comme le dira l’autre « L’Etat travail pour vous … N importe quoi ! » ceci est un avant gout de mon prochain billet ‘’inchallah’’ .

Bonne et heureuse année 2014 à toutes et à tous mais particulièrement à la grande famille de mondoblog.

Image 1- Accident de circulation à Abidjan dans la commune d’Adjamé un mini-car (Gbaka) de transport en commun complètement renversé


Centrafrique : pourquoi la France et le Tchad sont des acteurs clés de la crise

Dans mon billet précédent, je vous l’avais dit; la France n’est pas vraiment neutre dans cette crise centrafricaine, tout comme maintenant l’armée tchadienne, grand voisin de la RCA. Comme quoi la géopolitique s’invite dans cette crise. Mais comment la France et le Tchad sont devenus des acteurs clés ? Cette situation à Bangui ressemble un peu à la bataille d’Abidjan pendant la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. 

En ce jour de Noël, pendant que le pape François appelle à la paix en Centrafrique et au Soudan du Sud, moi en tant que passionné de l’actualité africaine, je suivais l’évolution de la situation en RCA  sur les grandes chaînes françaises de télévision et radio.

-D’abord sur France24, des tirs d’individus non identifiés ont été entendus dans des quartiers de Bangui provoquant une panique chez les populations. Ce qui a entraîné le redéploiement des blindés français autour de l’aéroport de Bangui source AFP.

-Sur France2 et RFI, la même information est confirmée, mais toujours avec une situation confuse à Bangui pour la simple raison qu’on ne sait pas qui tire. Au même moment, la Misca  (Mission internationale de soutien à la Centrafrique) annonce le déploiement des troupes tchadiennes dans le nord du pays, bastion de la Seleka.

-Sur Itélé la même information, la situation toujours tendue à Bangui pour cause de tirs provenant d’individus ou d’éléments non identifiés dans des quartiers proches de l’aéroport.

-Sur la chaîne LCI, on est plus proche de l’information. Il y a des précisions, car une équipe de LCI qui patrouillait avec des troupes burundaises était au cœur de cette fusillade. Selon cette équipe, ce sont des milices chrétiennes (anti-balaka) qui ont tiré sur l’armée tchadienne. La réponse des soldats ne s’est pas fait attendre, ce qui a provoqué une énorme explosion dans la capitale, non loin de l’aéroport. Voilà pourquoi des blindés français se redéploient autour de l’aéroport de Bangui.

Des questions troublantes

Dans cette crise centrafricaine, il y a quelque chose saute aux yeux : la monté en puissance des miliciens chrétiens anti-balaka qui sont censés être désarmés par l’armée française, ce qui n’est pas le cas. Ils sont un peu les nouveaux maîtres de la capitale. Ils imposent leur loi dans les rues au vu et au su de tout le monde, même de l’armée française. Et mieux encore, ils s’attaquent aux troupes tchadiennes de la Misca dont ils demandent le départ de Bangui ce qui est en en train d’être fait. Mais qui sont vraiment ces anti-balaka? Que veulent-ils ? Et pourquoi les troupes françaises ne les désarment pas ? Que devient la Seleka ?  Ou bien c’est le pouvoir de Djotodia qui est plus que jamais menacé ?  Si je me pose toutes ces questions, c’est parce que cette situation me rappelle  l’histoire du commando invisible d’Abobo pendant la bataille d’Abidjan

Le déploiement des troupes tchadiennes au nord du pays est-il un bon signe ? Je ne crois pas du tout ! Vous l’aurez compris la fin de la crise ce n’est pas pour demain.

En ce qui concerne les populations centrafricaines, les choses sont simples, voilà ce qui se passe dans leur tête.  Si les uns accusent l’armée française de l’opération Sangaris de laisser faire les antis-balaka, les autres accusent aussi l’armée tchadienne de la Misca de laisser faire la Seleka. C’est pourquoi on conçoit mal le rôle de la France et du Tchad qui sont en train de donner une autre dimension à cette crise.

 –(Crédit photo : Fred Dufour/ AFP). Des habitants de Bangui courent se mettre à l’abri alors que des tirs retentissent dans la capitale centrafricaine, vendredi 20 décembre 2013. 


Centrafrique, pourquoi la France n’est pas vraiment neutre ?

Le débarquement des troupes françaises de l’opération Sangaris en RCA, me rappelle bien, comme si c’était hier, le début de l’intervention de l’armée française en Côte d’Ivoire en 2002, dès le déclenchement d’une rébellion venue du Nord. Bref, c’est toute une histoire que vous connaissez .

Vous savez, dans les premiers jours de l’opération Sangaris en Centrafrique on avait le sentiment que la France avait un parti pris dans ce conflit, vu l’évolution de la situation sur le terrain, relayée par la plupart des médias français sur place à Bangui. Pour la petite histoire dans un petit reportage sur la chaîne de télévision francophone  TV5 monde les troupes françaises ont laissé faire quand des chrétiens se sont attaqués aux commerces des musulmans. Ce jour, sur le plateau du JT Afrique, François Soudan de Jeune Afrique était l’invité. Celui-ci n’a pas manqué de signaler que la France doit faire très attention dans cette crise. On se disait qu’à ce moment il était  trop tôt pour juger.

Mais une semaine après cette thèse semble bien se confirmer, tout simplement  parce que, sur le terrain on assiste de plus en plus à un sentiment anti-français  d’une des deux parties en conflit en Centrafrique. Les deux parties en question sont d’une part la Seleka (« Coalition » en sango) ou miliciens musulmans du Nord qui a porté au pouvoir l’actuel président Michel Jotodia, d’autre part les anti-Balaka (« anti-machettes » en sango) ou miliciens chrétiens du Sud (autodéfense), mouvement qui semble être proche du président renversé François Bozizé.

En fait, avec l’intervention des troupes françaises , les miliciens chrétiens qu’on appelle anti-balaka  semblent bien monter en puissance dans les actes de violence de tout genre.  Ce qui incite à penser que les troupes  françaises les favorisent ou même les laissent faire au détriment de la Seleka.  Il peuvent se permettre de faire ce quils n’avaient jamais fait : brûler des mosquées à Bangui, déchirer des livres saints (Coran) devant les caméras de France24 en présence des troupes françaises . En plus, ils  s’attaquent aux familles civiles musulmanes taxées d’être complices ou pro-seleka. Il faut souligner qu’avant l’arrivée des Français il n’y a jamais eu de lieu de culte (mosquée / église) brûlé.

Les miliciens musulmans de la Seleka du Nord qui régnaient en maîtres sont eux traqués  par les forces françaises pour être désarmés pacifiquement ou de force et  très souvent  laissés à la merci des miliciens chrétiens. Cette position confuse de la France dans la crise explique un peu la perte de deux soldats dans les premières heures de l’opération à Bangui.

Mais aux dernières nouvelles ce sont les travailleurs humanitaires qui s’inquiètent de leur propre sécurité dans les camps.  Pour cause, il y a des hommes armés de machettes soupçonnés d’être des anti-balaka qui sévissent dans les camps. Et pourtant, l’armée française avait démenti la présence d’hommes armés dans les camps sous leur protection.  Le comble, c’est aussi le fait que les miliciens anti-balaka demandent le départ des troupes tchadiennes taxées d’espionner, car ces soldats qui  sont musulmans sont considérés comme pro-seleka.

Et mieux encore quand on sait que le président français François Hollande a estimé il y a une semaine, qu’on ne peut pas abandonner un président qui n’a rien pu faire voire même a laissé faire. Mais une semaine après le début de l’opération française, la situation est toujours extrêmement tendue sur le terrain en RCA selon RFI. Voilà pourquoi on se demande  si la France  aussi ne laisse pas faire. En tout cas vous l’aurez compris, la France n’est pas vraiment neutre, la situation est confuse au Nord-Mali, comme l’autre le disait : « Ce n’est plus la France-Afrique, mais c’est l’Afrique de la France ». Qui vivra verra !

Crédit photo AFP  – Le président François Hollande à Bangui.


Affaire Blé Goudé à la CPI: mythe et réalité !

Jamais la Cour pénale internationale (CPI)  n’a accordé aux autorités ivoiriennes  une date buttoir (13 janvier 2014) pour présenter leurs observations sur le cas d’un accusé de la CPI.  C’est bien le cas de Blé Goudé l’un des prisonniers les plus célèbre du pays. Cela dit les choses sérieuses semble commencer, mais voici le mythe et la réalité qui se cache derrière cette affaire.

Vous savez, il y a peu de temps j’ai publié sur ce même blog un billet sélectionnant pour vous  les 5 erreurs du président Ouattara. Notamment sur la collaboration de l’Etat de Côte d’Ivoire avec la CPI, ou le président Ouattara à bien donné son accord devant la presse nationale et internationale que la justice sera fait dans les deux camps.  Pour dire tout simplement que la CPI est bien dans son rôle. Mais comme on le dit ici il est bien facile à dire qu’à faire, c’est bien le cas ici. Quand on sait que dans l’histoire les vainqueurs de l’histoire on toujours juger les vaincus.

En faite pour un observateur averti dans cette affaire, le vrai problème n’est pas une simple affaire de transfèrement de Blé Goudé à la CPI puisse que lui il est de l’autre camp (vaincus).  Mais bien, ce-qui va suivre qui semble être le vrai problème pour les autorités.  C’est-a-dire si les autorités venaient aujourd’hui à transférer Charles Blé Goude à la CPI,  alors c’est qu’ils vont se voir être obliger de le faire demain, si jamais et je dis bien si jamais la CPI venait à réclamer la tête d’un chef militaire ou autre de leur propre camp (vainqueurs).

Ce qui entrainera surement le pouvoir en place dans une position aussi difficile, d’où cette méfiance aux requêtes judiciaires de la CPI.  Surement pour ne pas en arriver là, les autorités en place à Abidjan trouverons des arguments du genre la justice est maintenant rétabli en Côte d’ivoire, il peut être jugé ici au pays.  Là encore on ne sait pas comment la CPI va réagir et comment ? Donc dans ce jeu du Chat et de la Souris  si le torchon ne brule pas actuellement entre Abidjan et la CPI,  c’est qu’il va bruler. En fait tout dépendra bien-sur des décisions qui seront pris dans quelques jours.  Comme on le dit bien ici au pays qui vivra verra.


Les 5 meilleurs sites pour rendre hommage à Nelson Mandela

Vous connaissez tous la nouvelle, pour la simple raison que tout la monde entier en parle depuis quelques heures. Nelson Mandela ou encore Madiba, l’ancien président sud-africain, s’en est allé à Johannesburg à l’age de 95 ans en ce 05 décembre 2013. Dans ce billet entant que blogueur  ici en Afrique, j’ai sélectionné pour vous   « les 5 meilleurs sites web sur la vie de Nelson Mandela à fin de lui rendre hommage ».

Repose en paix Madiba, l’homme de la paix, on ne t’oubliera  jamais ici en Afrique !!!  Comme le dira l’autre les grands homme comme lui ne meurent jamais.

1 –  archives.nelsonmandela.org

Un site web multimédias réalisé par le géant du web  Google, mais en collaboration avec la Nelson Mandela Center of Memory (NMCM)  depuis 2012.

Un vrai site web pour la conservation numérique de la documents et des archives sur  l’icône  Sud-Africain.

2 – www.huffingtonpost.fr

Un des rares site web francophone qui rend aussi hommage à ça manière avec les plus belles unes sur ce  grand homme du continent noire .

Hommage de Tobira à Nelson Mandela sur
Hommage de Christiane Taubira à Nelson Mandela sur huffingtonpost.fr

3 –  ourmadiba.com

C’est l’un des meilleurs sites qui retrace  les plus belles moments de Nelson Mandela. Un véritable site web participative avec des hommages au chef de renommée mondiale.

4 –  www.mandela.gov.za

C’est le site officiel par excellence commémoratif  du  gouvernement Sud-africain. Un site collaboratif à la manière du web2.0.

5 –  fr.wikipedia.org/wiki/Nelson_Mandela

C’est le portail wikipedia en version français Madiba