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Connaissez-vous la ville aux 1000 mosquées ?

La Grande mosquée-de l'Imam Koudouss de Bondoukou
La Grande mosquée-de l’Imam Koudouss de Bondoukou (crédit photo infosduzanzan.com)

C’est la ville aux mille merveilles, c’est la ville des grands maîtres coranique, c’est la ville où chaque grande famille musulmane à une mosquée, c’est la ville où il y a beaucoup, beaucoup de mosquées, c’est aussi la ville ou il n’y a pas mal d’église et d’animiste. Oui c’est bien la ville de Bondoukou, mais plus connu sous le nom de la ville aux « 1000 mosquées » ici au pays des Éléphants

Pourquoi la ville aux « mille Mosquées »
Située dans la région du Zanzan dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, Bondoukou  est l’une des plus vielles localités du pays et abrite une population mosaïque. C’est aussi une ville frontalière, car très proche du grand voisin le Ghana dont l’influence ne cesse de grandir dans la région.

Avec l’influence grandissant de l’islam en Afrique noire, cette ville  dispose d’une architecture originale avec de multiples mosquées partout, d’où ce nom « la ville aux 1000 mosquées ». Justement pour ceux  qui ne se sont est jamais rendu chez nous ici a Bondoukou, la ville en compte effectivement. Même si ce nom  n’est qu’une hyperbole pour dire qu’il y a beaucoup de mosquée dans cette ville, comme la plus par des grandes villes du monde musulman.
Et sans doute aussi parce qu’il y avait aussi des grands savants musulmans dans cette ville qui ont laissé derrière eux des nombreuses grands maîtres coranique. Voila pourquoi cette ville est considérer un peu comme une terre d’Islam ici au pays.

Bondoukou la ville des grands maîtres Coranique
Comme tout musulman ces grands maîtres coranique ont le devoir d’enseigner l’islam (Coran) en langue local, afin d’étendre l’influence de l’Islam. Pour ne pas dire islamiste, car ce mot « Islamiste » pour les occidentaux c’est quelqu’un qui est méchant, alors qu’il n’en n’est rien ici.

Mais la particularité de ces grand maîtres coranique qui sont aussi des grands marabouts disposent d’énormément connaissances cachés du Saint Coran transmit de génération à génération. Comme vous le savez ici en Afrique ces dépositaires de savoir sont considérés comme des bibliothèques. Voila pourquoi les gens viennent de toutes les régions et grandes villes du pays pour apprendre ces connaissances du Saint Coran. Mais d’autres pour des consultations à fin de bénéficier des biens fait de ces connaissances.

Localisation sur carte de la ville de Bondoukou
Localisation sur carte en rouge de la ville de Bondoukou

Bondoukou une ville pas comme les autres
La ville est une sorte de  la Côte d’Ivoire en miniature, car elle dispose d’une population très diversifiée sur le plan ethnique et religieuse. Comme quoi l’Islam n’est pas la seul religion bien que très influent à travers ces symboles architectural dans la ville. Elle cohabite harmonieusement avec les autres religions particulièrement  le christianisme qui est aussi influent à travers des grandes Églises dans cette même ville. Cette parfaite cohésion s’observe chez les différentes communautés et groupe ethnique de la ville, la crise ivoirienne nous-en a déjà témoigné cela.

Bondoukou une ville touristique
Dans cette ville  il y a un musé des arts et des traditions en plus de la  toute première case construite de la ville, ou aucun touriste ne part d’ici sans l’avoir visité.
Mais c’est bien les mosquées qui sont les principaux objets d’attraction touristique dans la ville aux « mille Mosquées ». C’est le cas de la plus grande et de la plus belle Mosquée de toutes la ville, celle du défunt Imam El Hadj Koudous qui fut l’un de nos grands maître coranique. Sans oublier bien sur la mosquée dAlmamy Samory Touré, le célèbre conquérant du peuple Mandingue, venu de la Guinée vers la fin des années 1800.

Cette ville du nord-est de la Côte d’Ivoire regorge de pas mal d’histoire et de culture voila pourquoi on parle aussi de la ville aux mille-merveilles, rendez-vous dans un autre billet pour la suite.


Côte d’Ivoire: la carte nationale d’identité ne suffit pas !

Spécimen; Carte nationale d'identité, CNI (crédit Photo: abidjan.net
Spécimen; Carte nationale d’identité, CNI (crédit Photo: abidjan.net)

Il y a peu de temps, j’ai aussi constaté quelque chose de bizarre et anormal en consultant le site web du concessionnaire de passeport biométrique au pays. En faite certain document comme la carte nationale d’identité (CNI) délivré par d’autres services de l’État souffre d’une reconnaissance. Dans ce billet je vais décrypter ce fait dans le cas de  l’établissement d’un passeport biométrique ici à Abidjan.

** Je signale qu’à la  fin de ce billet il y a deux bonnes informations capitales concernant ce même concessionnaire.

Un ami à moi qui devait fait son passeport ma demandé de consulter le site du concessionnaire SNEDAI, afin de connaitre les étapes à suivre. Sur le site Web du concessionnaire SNEDAI au www.snedai.ci pour tout demandeur voila la  liste ci-dessous des pièces à fournir:

–   Une photocopie de la carte nationale d’identité (CNI) ou la carte consulaire ou l’originale de l’attestation administrative d’identité délivrée par l’Office National d’Identification (ONI) ou le commissariat de police.
–  L’original du certificat de nationalité (couleur orange) pour les Ivoiriens d’origine et nés en Côte d’Ivoire ou couleur blanche pour les Ivoiriens d’origine et nés à l’étranger ou Ivoirien par adoption ou par naturalisation.
–  L’original de l’extrait d’acte de naissance sans délai de validité.
Une photocopie de la carte nationale d’identité ou la carte consulaire ou l’original de l’attestation administrative d’identité de l‘un des parents délivrée par l’Office National d’Identification (ONI) ou le commissariat de police sans délai de validité.

Chose que je trouve bizarre, quand on sait que la loi relative à l’identification des personnes dans notre pays nous dit ceci. La manifestation de la qualité d’Ivoirien est faite selon la loi relative à l’identification des personnes (loi 62-64 du 20 Février 1962, modifiée par les lois 98-448 du 4 Août 1998 et 2002-03 du 3 Janvier 2002) uniquement par la production de la carte nationale d’identité.

Carte nationale d'identité (crédit Photo: Suy Kahofi/WADR-Abidjan)
Carte nationale d’identité (crédit Photo: Suy Kahofi/WADR-Abidjan)

Vous savez si nous nous en tenons à cette  loi, la carte nationale d’identité (CNI) doit pouvoir nous identifié en tant qu’ivoirien sans problème, ce qui n’est pas le cas ici. Sans oublier que l’extrait de naissance, le certificat de nationalité et les pièces des parents sont requises pour l’établissement de la carte nationale d’identité ou l’attestation administrative d’identité délivrée par l’Office National d’Identification (ONI) ou le commissariat de police.

Mais en demandant aux gens de fournir une  carte nationale d’identité, qui manifeste déjà la nationalité, pourquoi encore un certificat de nationalité et les pièves de parents alors ?  Ce qui voudra dire tout simplement que la CNI souffre d’une reconnaissance  (doute) pour la simple raison qu’il ne nous identifie pas vraiment.

En faite la structure chargée de la délivrance des passeports met ainsi en doute la crédibilité des services chargés de la délivrance des cartes nationales d’identité et cela est très grave pour l’administration de notre pays.

Mieux  encore, cette structure chargée de la délivrance des passeports qui n’a aucune compétence à traiter de la nationalité d’un citoyen, selon la loi,  seul le juge à cette compétence. A mon avis le rôle des services chargés des passeports devrait se limiter uniquement au constat de la décision du juge.

Et en fin voila les deux bonnes informations capitales dans ce billet

– Au moment je venais poster ce billet, le concessionnaire  (SNEDAI)  vient  de corriger ces anomalies; voir la page intro ci-dessous du site web www.snedai.ci

imprime écran snedai.ci
imprime écran snedai.ci

– L’autre bonne nouvelle c’est que le même concessionnaire SNEDAI a lancé le E-visa (à l’aéroport international Félix Houphouët Boigny) dans notre pays, ce qui est une innovation de pointe. Ainsi la Côte d’Ivoire est le quatrième pays africains à se doter de ce système après le Sénégal, le Rwanda et le Kenya.


Abidjan des Cybercafés pas comme les autres

Nouvelle affiche dans un cybercafé à Abobo
Une affiche d’interdiction de téléchargement dans un cybercafé à Abobo

Il m’est arrivé de constater que dans certaine commune d’Abidjan comme à Abobo, il est formellement interdit aux clients de  faire du téléchargement pendant leur temps de connexion dans des cybercafés. Oui je dis bien le téléchargement ! C’est bien ça ; je trouve cela bizarre et même anormal. Je vais illustrer ce fait dans le décryptage qui va suivre des  cybercafés de la capitale.

De façon généralement ici au pays les gens ont accès à internet soit dans un cybercafé ou soit  à leur lieu de travail ou au bureau s’il y en a bien sur.

Depuis les années 2005 je suis un habitué des cybercafés ici à Abidjan. Mais maintenant quelque chose à changer, en fait un jour en entrant dans un cybercafé  j’ai lu sur une affiche collée à l’entrée disant ceci : « Pas de téléchargement ici ». Cela ne me disait rien parce que je voulais juste consulter mon mail.  Et depuis ce jour je retrouve cette même affiche  d’interdiction dans d’autres cybercafés dans quelque commune de la capitale.

On peut lire sur des affiches comme ci-dessous :

« Cybercafé  du Ghetto, ouverture du Lundi  au Samedi,  de  7h30 – 20h30,  PAS DE TÉLÉCHARGEMENT ICI »

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Affiche dans un Cybercafé dans l’une des communes d’Abidjan

Je me demandais alors c’est quoi tout ça ? Oui cela veut dire tout simplement que les clients n’ont plus le droit de faire des téléchargements. Autrement dit les clients de ces cybercafés sont  privés de  l’un des services internet les plus utilisé actuellement sur le web. Donc pas de vidéo en ligne,  pas de d’écoute de musique y compris le web radio et également pas de jeux vidéo en ligne. Pourquoi cette interdiction ? Quand on sait que youtube par exemple est l’un des sites les visité?

D’abord il faut savoir qu’on peut belle et bien  faire le téléchargement sans problème. Cette interdiction est en fait du à un problème de technologie. Comme vous le saviez certainement on utilise différente type de technologie pour  avoir accès à internet, et le coût pour  accéder à internet dépend très souvent de ces technologies.

– La technologie sans fil (wifi)
L’internet mobile, généralement proposé ici par les opérateurs mobiles (Orange, MTN, et Moov) qui sont aussi devenus FAI (fournisseur d’accès à internet) par la force des choses. Mais la particularité de ces FAI c’est de facturer la quantité d’information  et/ou le temps  de la connexion.

De façon pratique tu as 2Go de connexion pour 10  jours,  si le premier jour tu télécharges des vidéos qui font  2Go alors ta connexion est finie. Alors que sans les téléchargements tu es sûr  de faire les 10 jours.  Ceux qui utilisent l’internet mobile ou la clé-internet ici au pays savent de quoi on parle car c’est le même principe. Voila pourquoi les cybercafés qui utilisent cette technologie sans fil, interdissent  le téléchargement.

La technologie ADSL (filaire)
A l’opposé on a la technologie sans fil, l’ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line) est une technologie qui permet d’avoir accès à l’internet classique. C’est-à-dire internet par câble 24h/24 en plus avec une facture pour le même montant selon  l’abonnement. Oui quelque soit la quantité d’information consulté et le temps de connexion. En plus  c’est une technologie qui est beaucoup plus fiable.

Au paravent utilisé par touts les cybercafés de la capitale. Mais en raison de nombreuses dommages et perturbation sur les infrastructures  du réseau téléphonique dans certaines communes,  du fait de la bataille d’Abidjan pendant la crise ivoirienne. Donc il n’est plus possible de faire du ADSL dans ces commune, d’où la solution de la technologie sans fil (wifi) très couteux, qui s’impose comme une alternatif.

– Une situation  qui freine l’accès à internet dans notre pays
En faite le coût très élevé de l’internet mobile imposé par  ces FAI nous pousses à nous privés de certain service d’internet. Mais aussi le fait que ces opérateurs du secteur (FAI) sont devenus des « prédateurs » qui abusent trop de leur monopole. Car dans cette situation c’est eux qui se frottent les mains dans un pays ou la société civile n’existe que de non.

Conséquence direct cette situation freine énormément l’accès à internet dans notre pays surtout à Abobo l’une des communes les plus peuplée du pays. Et pendant ce temps au Rwanda le gouvernement a rendu l’accès à internet gratuit dans certains lieux public de la capitale Kigali, qui dit mieux? Voila pourquoi le gouvernement ivoirien doit, songer à emboîter le pas à ce pays frère que l’on prend souvent comme référence pour la paix ici au pays des Éléphants !


A Abidjan, quand les filles volent aussi !

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Gbaka un mini-car (18 place)  de transport en commun Abidjannais

Un samedi après-midi, j’étais de passage à Adjamé, l’une des communes d’Abidjan les plus chaudes en termes d’activité commerciale, de dynamisme et de fréquentation. Là-bas dans un transport en commun (mini-car Gbaka), j’ai été choqué par le comportement malhonnête d’une jeune fille.

Ce jour, comme à mon habitude, j’étais parti au black market d’Adjamé, un centre commercial que tout le monde connaît ici dans la capitale. Il est très réputé pour la vente de téléphones mobiles, smartphones, tablettes, PC … , donc très fréquenté par la jeunesse. A mon retour, je devais passer par l’autoroute d’Abobo-Adjamé pour éviter les embouteillages monstres.

Ici, dans nos pays sous-développés, on a cette mauvaise habitude de se déplacer au même moment. Donc on emprunte un mini-car de transport en commun, très connu ici sous le nom de Gbaka, en face de la grande mosquée d’Adjamé sur le boulevard Nangui Abrogoua.  Comme  ce n’était pas encore  l’heure de pointe, le prix du Gbaka reste constant, c’est-a-dire 200 F Cfa. Une fois dans le Gbaka, quelques minutes après nous avons décollé pour Abobo.

A côté de moi dans le Gbaka était assise une jeune fille très belle en plus bien habillée. Je me permettais de regarder de temps à temps, mais en cachette. Jusque-là tout ce passait normalement dans le Gbaka. Ensuite lorsque nous sommes arrivés exactement en face de l’université Nangui Abrogoua (Abobo-Adjamé), l’apprenti de Gbaka commence ses encaissements. Moi j’avais là mes 200 F Cfa juste pour mon déplacement, donc pas de problème. La fille assise à côté de moi a donné 1000 F Cfa à l’apprenti, qui lui dit  » Ya pas monnaie  » dans un français de nouchi, une langue particulière qui s’imposée dans les ghettos et les rues abidjanaises. Mais, l’apprenti prend les 1000 F de la fille et  lui demande  d’attendre, comme d’habitude.

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Un apprenti accroché à son Gbaka en pleine activité

Après avoir fini d’encaisser tous les passagers, l’apprenti  remet la monnaie exacte à la fille, c’est-a-dire  800 F sous  mes yeux. Sauf, qu’arrivé un peu plus devant, l’apprenti remet encore  une deuxième fois 800 F à la même fille encore sous mes yeux, sans doute par oubli. Ce qui est rare ici, car ce sont ces apprentis qui sont toujours accusés de ne pas remettre la monnaie des usagers .  A ce  instant,  ’ai regardé  la jeune fille et elle m’a aussi regardé. Autrement dit nos yeux se sont croisés en silence  jusqu’à ce que  j’arrive à ma destination.

J’ai donc laissé ainsi la jeune fille (malhonnête) qui était peut-être contente que j’arrive à destination. Tout simplement parce que j’étais le seul témoin de la scène qui pouvait l’inquiéter. Mais je ne l’ai pas fait parce que moi-même j’étais  gêné et aussi déçu qu’une jeune fille, très belle et bien habillée se comporte vraiment malhonnêtement. Ce qui m’a le plus touché , c’est que c’est une fille, oui une fille,  pas un garçon comme moi.

Après quand je suis descendu du Gbaka ,je me suis rappelé une phrase que j’entends très souvent dans la bouche des Ivoiriens ici à Abidjan, surtout dans les quartiers populaires. Cette phrase, c’est : « Quand on dit  femme vole  la-ho djaaa,  c’est vrai ! C’est ça qui est la là-hoo ».

Oui à Abidjan  les filles volent aussi et bien ? Vous avez la parole ci-dessous dans la boîte de commentaires.


Côte d’Ivoire: Les 5 erreurs du président Ouattara

Investiture du Président Ouattara à Yamoussoukro
Investiture du Président Ouattara à Yamoussoukro

Dans ce billet pour ceux que ça intéresse, j’ai sélectionné pour vous les cinq erreurs (non exhaustive ni d’ordre particulier) du président Alassane Ouattara avant pendant et après la prise du pouvoir d’État de façon officiel en Côte d’Ivoire.

1 La justice équitable dans les deux camps sans distinction

Pendant qu’ils étaient encore confinés dans les chambres de L’Hôtel du Golf, le président Ouattara est aller trop vite en parlant d’une justice équitable pour les deux camps qui étaient opposés (pro-Gbagbo et pro-Ouattara). Sans doute il voulait en ce moment à tout prix  prendre le pouvoir. Sans oublier bien-sur qu’il a lui même signé un décret pour que ces forces (FRCI)  entrent en action.

Quand on sait que l’histoire nous enseigne que les vainqueurs on toujours juger les vaincus, qui ne se souvient pas du procès de Nuremberg, les alliés ont il été Juger? Mais encore en Libye ce n’est pas la justice des vainqueur.

Mais selon le Président Ouattara la justice en Côte d’ivoire sera faite sans distinction, même avec les gens de son propre camp ? à cette question, il répond oui

« Si certains chefs militaires ont failli, ils seront démis, arrêtés et jugés »

En ce qui concerne la CPI le pouvoir  allait aussi collaborer sans distinction de camp.

Aujourd’hui si oui telle est le cas avec les gens de son camp,   le problème c’est comment est ce que cela pourrai être possible ? Comme le dit-on on ne peut pas scier les branches sur lesquelles on est assis, Ouattara peut-il scier les branches sur lesquelles il est lui même assis ? Autrement dit peut il envoyer un chef militaire à la CPI ?  Comme quoi la tache ne lui sera pas du tout  facile pour la justice,  la réconciliation et la paix

2 –    Le faite qu’il est prononcé le mot « Rattrapag » en politique

Le président Alassane Ouattara lors d’une interview à Paris au journal  lexpress.fr

« Il s’agit d’un simple rattrapage. Sous Gbagbo, les communautés du Nord, soit 40 % de la population, étaient exclues des postes de responsabilité« .

Pour lui il y avait un déséquilibre nord-sud  dans les nominations  aux postes des clefs dans les administrations ivoiriennes. Comme quoi le mot  « rattrapage »  veut dire tous simplement « équilibre »,  mais pour d’autre le mot est trop fort et confirme la monté en puissance des cadre du nord dans l’administration. Cela fait grincer des dents chez certains partisans (minoritaires) de son grand allié du PDCI.

Alors quand on sait aussi qu’ici au pays, chaque acte posé par le président  est violemment critique par les gens de l’autre camp (l’opposition) qui trouvent que  ce mot a un sens triballe. Cela nous rappelle  certains propos triballe du pouvoir passé, comme ils le disaient avant ici au pays « chacun  a son tour ». Et bien avant il y avait un autre mot que vous connaissez tous ici au pays pendant les grands débuts de la crise politique, ce mot c’est « L’ivoirité ».

3 –    Un membre de la  famille dans le cercle du pouvoir

En Afrique ou ailleurs, nos dirigeants ont généralement cette habitude de nommer ou placer un membre de la famille (un fils ou un frère) au cœur du pouvoir. Dit-on un homme de confiance, qui a souvent des supers pouvoir. C’est bien le cas en Côte d’ivoire ou le frère cadet du président est aussi Directeur financier à la présidence et Ministre chargé des affaires présidentielles, si l’on en croit La Lettre du Continent.

Comme c’était le cas au Sénégal avec les Wades, en Guiné équatorial actuellement avec les Obiangs et même avant en Pologne avec les frères jumeaux Kaczynski…etc. En faite cela n’est pas mauvaise, mais c’est une question de bon sens. Le vrai problème c’est quand le pouvoir devient une affaire familiale, la fin de la crise ivoirienne nous en dit mieux.

4 –  Le faite de dire aux ivoiriens que leurs lendemains sera meilleur

Avec une croissance qui avoisine les deux chiffres, c’est le président qui semble satisfait car lui il aime bien les chiffres.  Mais vous savez le problème ici au pays, c’est que, cette croissance n’a aucun répercutions sur les micro-économies (les ménages) comme on aura souhaité, et mieux encore au contraire les conditions de vie ne cessent de se dégringoler.

Alors que les président promet aux ivoiriens un lendemain meilleur dans les 6 prochains mois, et à l’arrivée on ne voit rien. Et le président-nous fait comprendre que l’argent travail. En ce qui concerne les institutions financières internationales (FMI Banque mondial) eux ils sont grandement satisfait de cette croissance.

Voila pourquoi certains citoyens avertis pensent que le président accorde plus d’importance aux  institutions financières internationales qu’a son peuple. Pour d’autre c’est le prix à payer pour l’émergence du pays en 2020.

5 –   Il dit vouloir briguer un deuxième mandat en 2015

Le 25 avril 2013 une dépêche AFP nous informes que le Président Ouattara dit vouloir briguer un deuxième mandat en 2015, lors d’un entretient accordé au groupe Jeune Afrique. Juste après les dernières élections (municipales et régionales) de son mandat de 5ans.

Mais pour quoi si tôt ? Les 5 ans c’est peu ? Ou bien c’est la campagne qui commence maintenant pour 2015? Telle sont les questions que l’on se pose sans réponses ici  au pays.  Mais pour l’opposition politique il n’y a pas de doute cela est un signe d’échec pour le président.

Une chose est sur,  ici en Afrique on a bien peur d’un président candidat. Parce qu’un président élu ici en Afrique, il y a deux cas de figure possible:

-soit il travail pour honorer ces engagements (la priorité au peuple),

-soit il travail pour sa réélection (la priorité à sa réélection).

En France pourquoi Nicolas Sarkozy à attendu le dernier moment pour annoncer qu’il serai candidat. Parce-que dit-il « actuellement je travail pour la France » donc la priorité aux Français.

En fin comme je l’ai dit plus haut cela n’est pas une liste  exhaustive, mais vous donne une idée de ce qu’ un citoyen lambda pense.  De ce qui pouvait être des faux pas ou des erreurs de  son président dans son exercice du pouvoir. Pour aussi rappeler qu’on est jamais parfait quelque soit notre classe ou niveau de vie.

 Pour ceux qui pensent autrement plus ou moins cette liste est discutable donc RDV dans la boite de commentaire ci-dessous.