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Top 10 des expressions qui caractérisent le football ivoirien qui gagne 1/2

Comme vous le savez la Coupe d’Afrique des nations CAN, c’est la plus prestigieuse des grands événements sur le continent noir. À l’issue de cette édition 2015 notre pays la Côte d’Ivoire a remporté son deuxième trophée continental faisant enfin des Eléphants les véritables rois de l’Afrique football.

Cette victoire n’est pas  étonnante pour ceux qui connaissent bien ce grand pays du foot africain, le « pays des éléphants », le pays de Félix Houphouët-Boigny, le pays du cacao, le pays du grand footballeur Didier Drogba et de Yaya Touré le 4 fois ballon d’or.
Oui, la Côte d’Ivoire est le pays où le football est désormais le sport roi. Les écoles et les centres de formation de football ne cessent de pousser comme des champignons ces dernières années aux bords de la lagune Ébrié et à l’intérieur du pays.

Pour faire simple en tant que passionné football et observateur du foot ivoirien depuis plus de 15 ans voici mon top 10 des expressions qui caractérisent le foot ivoirien qui gagne.

1. Le fait de prendre match après match

C’est un système de jeu qui consiste à gagner les matchs l’un après l’autre dans une compétition sans vraiment convaincre sur le terrain. Autrement dit, gagner les matchs, mais pas avec la manière, car dans un match « seul le résultat importe, on s’en fout de la manière ». Les équipes adeptes de ce système ne produisent pas un beau jeu et font beaucoup souffrir leurs supporteurs à chaque rencontre. C’est bien le cas des Eléphants de Côte d’Ivoire.
C’est un système de jeux très efficace qu’on doit beaucoup à notre grand coach national François Zahui qui a puis atteindre la finale lors de la CAN 2012 sans encaisser le moindre but.

2 Prendre chaque match comme ça vient

C’est une expression du foot africain particulièrement ivoirien de la CAN qui signifie que chaque match à sa manière d’être joué, car ici en Afrique les matchs se suivent, mais ne se ressemblent pas. Comme quoi le foot africain  n’est pas le foot européen ni le foot sud-américain.

3. Le fait de catapulter le ballon

C’est une technique footballistique qui consiste à profiter d’un cafouillage total dans la surface de réparation pour propulser le ballon au fond du but. C’est une expression qui qualifie mieux ce qui est le football africain. C’est le cas du but de Wilfried Canon marqué avec son genou contre la RDC

4.  Le fait d’apprendre à tuer le match

C’est une expression qui veut dire quand une équipe mène d’un but d’écart dans un match très serré à élimination directe, il n’est jamais à l’abri de se faire rattraper. Pour éviter cela, l’équipe doit mener avec au moins deux buts d’écart pour pouvoir se rassurer et cela s’appelle apprendre à tuer le match. C’est bien le cas des deux derniers matchs des Eléphants avant la finale.

5.  C’est après le match, on peut dire qui est fort

C’est une expression qui signifie tout simplement que le foot africain n’est pas aussi logique que le foot européen, donc il est difficile de prévoir les résultats. A la CAN on voit qu’une petite nation de foot peut grimper très vite d’un match à l’autre . Pour cela, ce n’est qu’après le match qu’on peut se prononcer, car il n’y a pas de petite équipe.

Bonus

Le football ivoirien

En fait le foot ivoirien, c’est le foot africain, c’est un football classique comme les autres pratiquer sur le plan international, mais la particularité du foot africain il n’y a rien de vraiment logique, donc par moment il faut éviter les calculs et la rugueuse de la disposition des joueurs sur le terrain comme en Europe.

Le jeu est souvent lent et souvent rapide avec beaucoup de fautes selon les matchs, car chaque match à ça manière d’être joué. Même si le football européen à une grande influence sur le foot africain, le foot africain restent le foot africain. Voilà pourquoi d’ailleurs nos stars venues de l’Europe très souvent ont du mal dans la CAN.

C’est un football que le grand entraîneur français nouveau magicien et sorcier blanc du foot ivoirien Hervé Renard connait très bien voilà pourquoi on dit ici en Afrique que lui il sait gagner la CAN.

Bon je m’arrête là et vous donnez rendez-vous pour la suite dans la deuxième partie du billet Top 10 des expressions qui caractérisent le football ivoirien qui gagne.

Image :  du Stade FHB à Abidjan, accueil des Eléphants : ambiance électrique !(source www.imatin.net)


Foot : pourquoi j’aime cette Coupe d’Afrique des nations 2015

En tant que passionné de foot ici en Afrique, j’ai commencé à aimer cette CAN 2015 dès qu’elle a commencé à être un peu logique après la phase des poules. Ce qui fait qu’on se retrouve dans le dernier carré avec deux des grandes nations incontestées du foot africain à savoir la Côte d’Ivoire et le Ghana.

Cette CAN 2015 sera bel et bien ouest-africaine

Oui, cette can2015 sera bel et bien ouest-africaine, car la Côte d’Ivoire et le Ghana se retrouvent dans le dernier carré. Vous être d’accord avec moi que ce sont deux grandes nations du foot africain, oui c’est aussi deux grands voisins de l’Afrique de l’Ouest, l’un est francophone l’autre est anglophone. Ce sont aussi deux styles différents de foot africain.

Le foot, c’est une affaire de passion et d’appartenance

Pour moi de par ma passion, mon appartenance et ma situation géographique sur le continent cette CAN est déjà au bercail. Pourquoi ? Tous simplement parce que pour moi il n’y a pas de différence entre ces deux pays finalistes. Si vous voulez pour moi la Côte d’Ivoire et le Ghana en finale de la Coupe d’Afrique des nations, c’est un peu comme l’histoire des deux sœurs Williams qui se croisent en finale de tennis de Roland Garros à Paris.

La raison fondamentale est simple, si je suis ivoirien d’origine, selon la loi du sol et du sang, je suis aussi originaire du Ghana de par mon appartenance et selon la loi du sang. Vous savez, je fais, parti de ces peuples qui vivent dans les régions frontalières de ces deux pays, donc à cheval des deux côtés de la frontière. C’est ça aussi l’Afrique un continent où les frontières des pays ont été tracé par les Bancs sans tenir compte des peuples et de leur croyance, leur culture, leur appartenance et traditions. Personnellement, que le Ghana gagne ou la Côte d’Ivoire gagne c’est la même chose.

Ghana – Côte d’Ivoire à la CAN, c’est aussi une affaire d’histoire

Qui ici, en terre d’Eburny (l’autre nom de la Côte d’Ivoire) ne se rappelle pas de la CAN 1992 au Sénégal où la Côte d’Ivoire a remporté la CAN pour la première fois de son histoire face au voisin le Ghana. Pour les passionnés de foot ici en Côte d’ Ivoire, il faut que l’histoire se répète. A savoir si l’histoire va vraiment se répéter RDV ce dimanche pour l’une des plus grandes finales de la CAN.


Je ne comprends pas pourquoi je ne vous comprends pas ?

Normalement ce n’est pas dans mon habitude de poster ce genre de billet et parfois le silence est même ce qu’il y a de mieux à m’offrir.  Mais pour la morale de l’histoire de notre petite histoire de mondoblogueur (ivoiriens) je ne peux pas rester silencieux face à cet incident entre amis ou je suis targué comme fautif.

***Avant de commencer je signale que personnellement, je ne suis pas du genre à “verser du sable dans lattiéké d’autrui” comme on le dit bien ici à Abidjan aux bords de la lagune ébrié.

 Ces derniers jours mon de profile Facebook  a été  identifié dans deux micro poste Facebook de ceux que je considère comme mes vrais amis sur facebook pour ne pas dire ma petite communauté de mondoblogueur ivoirien, dans une affaire que moi je qualifie de polémique. Pour ceux qui me connaissent savent que les polémiques ne sont pas mon truc.

-Pour ne pas faire  l’apologie d’une affaire que je ne maitrise pas les paramètres de départ ni d’arrivée, je laisse ce choix a ceux qui en savent mieux que moi. Alors pour ceux qui aiment les polémiques vous serez déçu après avoir finir de lire ce billet. Je ne suis pas là aussi pour faire une analyse ou un procès partisan, car je ne saurai être le plus juste des juges. Ce qui ne doit pas m’empêcher en tant que blogueur de dire clairement ce que je pense de façon rationnelle dans ce petit incident récent sur Facebook autour de cette affaire et que notre petit l’histoire retiendra de moi. De toutes les façons c’est dans mon habitude de parler  clairement de ce qui ne va autour de moi.

En tant qu’idéaliste dans le sens du terme, je ne prendre pas  position dans une affaire  que je ne comprends pas. Voilà pourquoi d’ailleurs je n’aimais pas les démonstrations par absurde en math. Plus je comprends plus ma position est claire. Par exemple comme, je l’ai fait très récemment dans l’affaire Charlie Hebdo et dans l’affaire Dieudonné.

 Alors,  je ne comprends pas pourquoi  Danaïdes* l’une des actrices au cœur de cette affaire avait refusé quand j’ai essayé de comprendre cette affaire au tout début. Aujourd’hui elle préfère me mettre sur une liste noire comme la plupart de nos amis mondoblogueurs (ivoiriens) en commun, comme persona non grata. Cela pour avoir commis le crime de liker (aimer) un post facebook (contenant un message nous concernant venant d’elle) par intermédiaire d’un autre ami en commun qui m’a identifié dans ce post.

 -Pour moi le problème n’est pas le fond ou la forme du message, bon ça  encore c’est un autre débat, mais plutôt la manière dont on se sépare ou on se  débarrasse d’un ami en ligne. En fait  je n’ai pas trouvé ça normal pour l’image ou le sens que j’avais d’une vraie amie et comme l’une des 5 meilleurs commentateurs de mon blog  ici sur cette plate forme de blog francophone.

Pour être claire avec vous,  Danaïdes , je ne comprends pas  pourquoi je ne vous comprends pas?

Diplomatiquement parlant comme le disait l’autre, vous savez « quand on juge les actions de l’autre à partir de notre propre interprétation, sans valider si ce qu’on perçoit est conforme à l’intention de l’autre, on se crée des équations à plusieurs inconnus qui ne peuvent qu’être néfastes. Trop souvent, nous n’osons pas poser les vraies questions, par peur de la réponse. Et pourtant, c’est dans cette réponse qu’on pourra mieux comprendre l’autre et décider alors de notre propre réponse, plus appropriée, à ses paroles ou ses actes ».

Voilà pourquoi je n’arrive pas à comprendre certaines choses:

– Pourquoi utilisez-vous un canal de communication privée intermédiaire pour faire passer un message privé à tous les mondoblogueurs ivoiriens. Alors qu’il ya la possibilité d’envoyer et de recevoir directement une réponse.

– Pourquoi être vous mécontente avec vos amis qui n’ont fait que like ce message « privé » qui était dans l’espace public?

– Comment  pourraient-ils savoir que ce message était privé alors qu’ils ne sont pas dans les secrets de Dieu?

-Pourquoi jetez-vous la faute sur ceux qui n’ont ni écrit ni posté ce message en public?

-Pourquoi rejetez-vous la responsabilité sur ceux qui ont simplement liker commenter un message qu’ils n’ont pas écrit ni contribué à rendre public ?

-Pourquoi ne pas comprendre à mon avis que vous êtes peut-être la seule responsable à l’origine de ce petit incident entre amis, car s’il n’y avait pas eu de message privé de la sorte, je pense qu’il n’y aurait pas de post et encore moins des likes de vos amis que vous avez pris en mal.

Avant d’écrire ce billet, j’ai puis jeter un coup d’œil dans la websphère ivoirienne et je sais que vous savez qu’on a beaucoup d’amis en commun. Et ce que vous ne savez peut-être pas c’est que je gère des comptes et des pages Facebook dont vous êtes fan et/ou  ami. Mais heureusement moi je n’ai pas de vraie bonne raison valable de t’exclure de ces listes comme tu l’as si bien fait avec moi et certains de nos amis.

-Philosophiquement parlant peut être que nous ne pouvons pas voir les choses de la même manière, mais nous sommes tous d’accord que le rationnel et l’irrationnel ne sont pas pareil. Même si pour paraphraser Cheick Hamidou Kane dans « l’aventure ambiguë »il nous faudrait encore aller à l’école française pour apprendre à dire une chose et son contraire, tout en ayant raison.

Pour être claire je ne sais pas pour vous autres, mais pour moi ce n’est pas en fonction de la taille des cheveux, ni de la couleur de la peau, ni l’âge  et encore moins la largeur de la poche que moi personnellement je traite mes amis.  Je me dis que tout comme je suis libre de liker n’importe quel le poste Facebook de Danaïdes,  je suis aussi libre de liker n’importe quel poste Facebook post de Humeur Nègre ou un autre ami. On aime ou on aime, mais les vrais amis doivent, avoir le même traitement  chez moi.

Un jour un vieillard assis quelque part sous l’arbre à palabre dans le fin fond l’Afrique me disait mon fils « connait toi toi-même et tu comprendras le monde pour cela  il faut faire preuve de discernement» ça veut dire ce que ça veut dire, mais seuls les vrais comprendront surtout les doué d’intelligent.

Danaïdes ici est nom que j’ai remplacé.


Abidjan pourquoi et comment nous sommes devenus les Big Brothers de nos enfants ?

Jamais les enfants n’ont été aussi surveillés de près par leurs parents à Abidjan. Et pour cause, ces dernières semaines le pays est plongé dans une psychose totale en raison d’enlèvements d’enfants qui terrorisent les Ivoiriens.

Récemment, la police a fait état de « 21 cas d’enlèvements »,  mais les chiffres augmentent au jour le jour. Seul un enfant a été retrouvé vivant. Les autres ont été tués. Des enfants ont été décapités et mutilés avec la disparition de leurs parties génitales.

Un tel drame pour satisfaire les besoins d’individus qui ont décidé de s’enrichir de façon illicite et d’acquérir une forme de pouvoir. Ces criminels viennent de divers horizons : des cybercriminels ou les escrocs du net ivoirien “Brouteurs”, les marabouts, les féticheurs et les trafiquants d’organes humains, etc.  Sans preuve, certains accusent les politiciens de manœuvres politiques à l’approche de la présidentielle.

Il faut signaler que ce phénomène n’est pas nouveau ici en Afrique. Le problème est que cela a pris vraiment de l’ampleur ici au pays ces dernières semaines avec pour cible principale les enfants,  plus généralement les écoliers. Des écoliers qui parfois doivent parcourir seuls des centaines de mètres voire des kilomètres pour aller à l’école chaque matin et revenir le soir.

Certes, la responsabilité de l’État est grande. A noter que face à l’ampleur du drame près de 1 500 hommes sont mobilisés. Les parents sont aussi a mon avis responsables et surveiller leurs enfants, surtout dans une grande ville comme Abidjan.

 Du coup je constate comme ailleurs en Europe et aux USA, nous sommes aussi tous devenus les Big Brother de nos enfants sans vraiment le savoir. Pour vu que cela continue, mais de toutes les façons ces criminels auront réussi à nous imposer un bon débat celui de la sécurité et la protection des enfants dans notre pays.

*Pour finir, je dédie ce billet à  tous les enfants innocents victimes des criminels partout dans le monde.

-Images des parents drones ici à Abidjan cette semaine -by Abukm


À Abidjan l’eau aussi ne circule plus dans les robinets

Dans mon pays les réalités sont loin des discours optimistes de la Présidence et autres bureaux luxueux des gratte-ciels d’Abidjan. Doit-on parler d’émergence quand des populations d’une grande ville comme Abidjan sont privées d’eau potable ce liquide si indispensable dans la vie.

Les coupures intempestives d’eau dans la capitale

Dans mon quartier où je vis depuis plus de dix ans à Abidjan on n’a jamais été privé d’eau dans les robinets à plus de deux jours d’affiler. Voici cela fait un bon moment que nous subissons les micros coupures d’eau. Et maintenant cela fait exactement plus de deux semaines que nous n’avons pas vu une goutte d’eau coulée dans nos robinets. Je signale que c’est bien le cas dans plusieurs sous quartier de la ville. Le plus grave encore nous n’avons pas été informés par la Société de distributeur d’eau de Côte d’Ivoire SODECI.

Alors que les honnêtes citoyens que nous sommes nous payons nos factures convenablement, sinon les agents de la SODECI se permet de vous couper le compteur d’eau sans même un préavis de coupure. Le plus grave encore c’est le fait qu’on ne sait même pas combien de temps cela va durée. Les femmes ont dû manifester devant l’agence de la SODECI du quartier, mais sans résultats.  Pendant ce temps chaque famille à sa méthode pour avoir un peu d’eau potable, impossible de se laver deux ou trois fois par jour comme d’habitude l’eau est devenue précieux.

La méthode du délestage de la SODECI

Comme solution la SODECI a sans doute décidé d’utiliser la méthode du délestage dans la distribution de l’eau dans certains quartiers d’Abidjan. Car depuis un bon moment plusieurs communes et quartiers d’Abidjan sont soumis à des coupures intempestives d’eau qui causent de réels désagréments aux populations. Désormais comme l’argent, l’eau aussi ne circule plus dans le robinet comme avant. Au moment ou je suis en train terminé ce billet je reçois un SMS pour m’informer qu’un des quartiers chic d’Abidjan cocody sera aussi privé d’eau ces  jours-ci. Une info confirmée par la télévision nationale et le site web se la SODECI dans ce communiqué du 27-01-2015.

Dans ma ville on ne règle plus les problèmes on les déplace

Vous savez, dans nos pays nous sommes dans des systèmes ou les politiques ne sont pas capables de prévoir un certain nombre de choses. Du coup l’urbanisation sauvage de la ville d’Abidjan qui est victime de son succès nous rattrape très vite. La fin de l’année un château d’approvisionnement d’eau potable a été inauguré par les autorités pour soulager des populations d’Abidjan Nord. Et depuis nous avons commencé à subir les coupures d’eau. Comme quoi le problème a été déplacé et pas réglé.

Voilà ainsi, comment l’eau est devenue une denrée rare en pleine capitale comme dans les gros villages oubliés dans le fin fond de la Côte d’Ivoire. À mon avis le mot « émergence » est en déphasage avec les réalités sociales des populations dans notre pays. Au regard de tous ça  je me demande encore si nos dirigeants jettent quelquefois un coup d’œil sur  la pyramide des besoins de bases des populations du grand psychologue Abraham Maslow 

-Images des populations à la recherche d’eau potable dans les rares sous quartier ou l’eau coule un tout petit peu dans les robinets (par Abukm).