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Présidentielle Ivoirienne : le numérique n’est pas une histoire de technologie

Comme vous le savez tous, la Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne avait introduit tardivement l’utilisation de la biométrie dans le système électoral. Avec l’appui son partenaire technique, Safran Morpho.

Avec pour objectif le transfert électronique des résultats et surtout l’identification biométrique des électeurs grâce à des tablettes numériques. Malheureusement, force est de constater que dans la pratique, cela a été fiasco total. Car la fameuse tablette n’aura servi qu’a faire perdre du temps dans le processus. Pourquoi et comment ? C’est ce que nous allons expliquer dans ce qui va suivre.

Pourquoi et comment le numérique n’est pas seulement une histoire de technologie ? Le cas de la présidentielle Ivoirienne de ce 25 octobre 2015.

– Le pourquoi d’abord
La réponse est simple, parce qu’il faut comprendre que le numérique n’est pas  seulement une histoire de technologie, mais aussi  de stratégie. Il ne suffit pas de s’approprier des technologies sans une démarche préalable. Une chose est d’avoir la technologie, mais avoir la maîtrise ou la compétence en termes d’utilisation rationnelle est une autre chose. Et mieux encore il est souvent important de prendre en compte certains paramètres environnementaux surtout ici en Afrique. Sans oublier que dans toute innovation technologique, l’aspect humain reste toujours un facteur déterminant. Alors que cet aspect humain ne pouvait être un facteur déterminant que s’il y avait une bonne stratégie de départ. Ce qui ne semblait pas être le cas.

– Comment
Vous avez certainement tous été témoins le jour du scrutin présidentiel ce dimanche 25 octobre 2015, cette tablette électronique qui plombait le bon déroulement du processus de vote dans pas mal de bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire. C’était le premier véritable problème signalé des l’ouverture des bureaux de vote. Les tablettes biométries et ses problèmes.

Problème de compétence
En réalité les agents de la CEI qui sont sensés être déjà formés par la CEI à l’utilisation de cet outil ne savaient pas manipuler correctement la tablette le jour j. Ce qui pose de réel problème de compétence des agents de la CEI donc pas suffisamment formée.

Problème de dysfonctionnement
Comme prévu la tablette n’a pas fonctionné comme il se devait. Très souvent dans les bureaux de vote dont nous avons été témoins la tablette ne reconnaît pas facilement l’emprunt digital de certains électeurs inscrits sur la liste électorale. En plus certaines tablettes se déchargeaient vite. Sans oublier que le système a très vite saturé en raison de la mauvaise qualité du réseau mobile.

Conséquence directe la plupart des bureaux ont dû recourir au vote normal classique c’est-a-dire sans la biométrie.  Voila pourquoi l’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo, observateur de la Cedeao a qualifié ces tablettes électroniques de « gadget » inutile. Comme quoi cette tablette n’aura servi à rien par rapport aux objectifs pour lesquelles il a été introduit dans le système électoral. Et quand on pense que l’introduction de ce système biométrie a coûté des milliards.

Il faudra qu’a même retenir que le scrutin présidentiel ivoirien de ce 25 octobre 2015 a été le plus « high-tech » de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Mais sans toute fois oubliée que cela a été un échec technologiquement parlant en raison d’une mauvaise stratégie d’appropriation d’une technologie venue d’ailleurs.


Regard croisé sur deux systèmes électoraux en Afrique

Pour parler d’organisation d’élection en Afrique de l’Ouest, nous pouvons distinguer deux systèmes différents. Nous avons le système ouvert qui fonctionne bien et le système verrouillé qui soufre de contestation. Regard croisé sur deux systèmes électoraux.

Le système électoral ouvert : Ghana et Sénégal

-Dans ce système qui fonctionne bien les résultats sont diffusés par les médias (publics, privés, communautaires) dès que le dépouillement est terminé dans les bureaux de vote. Ainsi, tout le monde suit le décompte progressif sans attendre la commission nationale électorale qui centralise pendant des jours et des jours les résultats, ailleurs même on parle de consolidation des résultats.

-Dans ce système s’il y a des réclamations, les médias les signalent aussi rapidement et tout le monde entier a les yeux sur la commission centrale. Ici même si la commission nationale électorale n’est pas vraiment indépendante, comme c’est très souvent le cas, elle ne pourra pas fait autrement. Dans ce cas Il y a une transparence qui rassure l’opposition et permet à la population de voir et de comprendre le système électoral.
Ce qui a permis à ces deux pays d’avoir des élections dont les résultats sont généralement acceptés, avec en clé des alternances apaisées.

Le système électoral verrouillé : Côte d’Ivoire, Guinée

-Dans ce système la diffusion ou la publication des résultats sortirent des bureaux de vote par les médias est interdis par la loi dit-on. Car la commission nationale électorale est la seule institution à publier les résultats. Et on demande à toutes les parties d’accepter les résultats qui seront proclamés. Alors que les parties ne veulent pas accepter n’importe quel résultat.

-Quant c’est comme ça on dit ici que le système est verrouillé par le parti au pouvoir, c’est bien le cas ici en Côte d’Ivoire et en Guinée, pas de visibilité donc pas transparence réelle. Les perdants c’est-a-dire les partis d’opposition dénoncent le résultat sans que la population y compris les observateurs ait le moindre moyen de vérifier la véracité des faits.

-C’est un peu comme si vous rentrez dans un jeu dont vous ne maîtrisez pas les paramètres d’entrée et sortie. Alors que c’est bien le cas pour votre adversaire, bon à moins qu’il ne veuille plus gagner. Dans ce cas, vous être perdant avant même la proclamation des résultats.
C’était le cas de cellou dalein diallo en Guinée. Ici même en Côte d’Ivoire certains candidats ont préféré jeter l’éponge avant même le début de la campagne. Car ils n’ont pas de visibilité au système électorale en place c’est-a-dire la commission électorale soit disant indépendante.
Dans ce système verrouillé, les résultats sont contestés ce qui aboutisse à des manifestations violentes et très souvent à des guérillas urbaines comme c’était le cas ici en 2010 avec la bataille d’Abidjan.

Comme vous le savez à chaque cinq ans les mêmes problème se posent dans nos pays sans solution. Au regard de tout cela, je me demande encore pourquoi et pourquoi nous ne nous inspirions pas des exemples qui marchent ailleurs au Sénégal et au Ghana pour éviter de revivre les heures les plus sombres de l’histoire de notre histoire.

-Image de Yacouba Bamba ex-porte parole de la CEI en Cote d’Ivoire en 2010 (crédit photo abidjan.net)


Top 10 Afrique: pourquoi j’aime un pays comme le Rwanda de Paul Kagamé

Le Rwanda, 20 ans après le génocide, se présente aujourd’hui comme l’un des pays sinon le pays le plus respecter selon les indices de développement en Afrique noire. Mais son président actuel Paul Kagamé est considéré par les occidentaux comme l’un de plus pire dictateur en Afrique car dit on que celui-ci dirige le pays d’une main de fer.

En effet, selon le rapport Doing Business de 2015, du Groupe de la Banque mondiale, le Rwanda est le pays le plus performant en Afrique orientale et centrale et le troisième endroit le plus facile pour faire des affaires en Afrique.
En juillet, lors d’une rencontre avec des investisseurs Son Excellence Williams Nkurunziza, haut-commissaire de la République du Rwanda au Royaume-Uni a présenté 10 Faits intéressants au sujet du Rwanda, « le pays des mille collines» que je vais partager avec vous dans un top 10 dont le numéro 9 pourrait vous surprendre.

1. Démarrer une entreprise en 48 heures
Vous pouvez démarrer une entreprise en 48 heures au Rwanda. Alors qu’il faut 11,1 jours en moyenne dans l’OCDE pays à revenu élevé.

2. Le Rwanda est en tête révolution numérique en Afrique
Le Rwanda est en tête de la révolution numérique en Afrique. L’initiative intelligente Kigali va créer l’accès à Internet sans fil gratuit dans les autobus publics, dans les hôpitaux, les parcs de taxis, des bâtiments commerciaux et restaurants, tandis qu’un partenariat avec Korea Telecom crée l’accès à la 4G pour 95% de la population.

3. Une croissance économique rapide et inclusive
Entre 2001 et 2012, la croissance du PIB réel au Rwanda en moyenne 8,1% par an. Selon l’agence de notation Fitch, le Rwanda connaît «une croissance économique rapide et inclusive motivée par une politique économique crédible».

4. Un fort taux d’intégration des femmes dans monde
Le Rwanda a la plus forte représentation des femmes au parlement dans le monde, 64% des membres du parlement du Rwanda sont des femmes.

5. Une amélioration spectaculaire de politique de santé
Une amélioration spectaculaire de résultats de la prestation des soins de santé et de santé a vu l’espérance de vie au Rwanda augmentent de 10 ans dans la dernière décennie. Plus de 90% des Rwandais ont accès à l’assurance médicale.

6. Le taux de scolarisation à l’école primaire est à plus de 91%
Le Rwanda est l’un des rares pays africains sur la bonne voie pour atteindre rapidement les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Le taux net de fréquentation de l’école primaire est à plus de 91%.

7. Le pays affiche une amélioration du niveau de vie des populations
Un million de Rwandais ont surmonté la pauvreté entre les solutions de développement du cru 2006 et 2011. Innovantes ont réduit la pauvreté. Par exemple, le programme Girinka, qui fournit chaque famille pauvre au Rwanda avec une vache, a réduit la malnutrition, l’augmentation de la productivité agricole et les occasions d’affaires créées petites.

8. Le premier pays au monde à légiférer une interdiction pure et simple des sacs en plastique
En 2007, le Rwanda est devenu le premier pays au monde à légiférer une interdiction pure et simple des sacs en plastique. Il est estimé que l’UE produit 3,4 millions de tonnes de sacs en plastique dans une année, créant des émissions de carbone et les déchets dangereux.

9. Le succès du service de la communauté nationale Umuganda
Sur le dernier samedi de chaque mois, tous les Rwandais, à commencer par le président, participe à, une journée de service de la communauté nationale. Grâce à Umuganda, les Rwandais ont construit des écoles, des centres médicaux, des centrales hydroélectriques, et les zones humides réhabilitées pour créer des parcelles agricoles hautement productives, et nettoyé leurs villes, villes et villages – Réalisation Kigali une des villes les plus propres en Afrique.

10. Le pays est classé numéro un en Afrique pour l’égalité
Selon l’indice Ibrahim de la gouvernance africaine, le Rwanda est l’un des deux seuls pays à afficher des améliorations de gouvernance globale cohérente depuis 2000. Il est classé numéro un en Afrique pour l’égalité, et est l’un des cinq premiers pays les plus améliorés depuis 2000.

Si l’on en croit à certains experts ici en Afrique et ailleurs dans le monde la démocratie dans pays va de pair avec la bonne gestion l’économie. Mais vraiment le paradoxe rwandais fait exception à cette règle si l’on considère que Paul Kagamé est l’un des plus pires dictateurs en post dans le pays le plus respecté selon les indices de développement en Afrique.

-Image du Président Paul Kagamé source : landofathousandhills.com/


Numérique : vers la création d’une FrenchTech à Abidjan

La ville d’Abidjan était déjà targuée comme l’une des capitales africaines du numérique. Aujourd’hui, c’est au tour de Mme Axelle Lemaire, la secrétaire d’État français chargée du numérique, d’évoque la création d’une FrenchTech à Abidjan. Et ce en raison des signes de la croissance du numérique qui sont actuellement au vert en Côte d’Ivoire, selon elle.

Rappelons que la secrétaire d’État au numérique vient d’effectuer une visite de trois jours (10 au 12 septembre) en Côte d’Ivoire en compagnie d’une poignée de start-up et d’hommes d’affaires français dans le secteur du numérique. Cette visite avait pour objectif d’approfondir les liens entre les deux pays à travers le numérique.

Axelle Lemaire, à la découverte de l’écosystème du numérique  ivoirien

Les premières rencontres ont été consacrées aux acteurs du numérique français basés en Côte d’Ivoire, puis la secrétaire d’Etat a rencontré les autorités ivoiriennes chargées du numérique, notamment Mr Bruno N. Koné, le ministre des Postes et des TIC.

– À la rencontre les jeunes  acteurs numériques

Les jeunes acteurs de l’écosystème du numérique naissant du pays, plus connus sous le nom de la communauté web, viennent de divers horizons ; nous avons les blogueurs, les geeks, les développeurs, et les tech-entrepreneurs. Ce fut un moment d’échanges passionnants avec la secrétaire d’Etat car c’est la première fois que des autorités s’intéressent vraiment à eux et à ce qu’ils font. Selon le tech-entrepreneur Jean-Delmas (@Delmo225) « les initiatives des jeunes en Côte d’Ivoire manquent de suivi et d’accompagnement ». Pour Mme Axelle Lemaire, « le numérique ne peut se développer en Afrique que par un usage fréquent. Le numérique est aujourd’hui dans tous les corps de métiers ». Avant de promettre des visas (français) pour les tech-entrepreneurs africains.  

– Les blogueurs une des richesses du numérique en Côte d’Ivoire


La secrétaire d’État a mis en avant les blogueurs et acteurs du web ivoirien. Il faut signaler que c’est une équipe de blogueurs (@Polusnet et @kyayus) qui a été chargée de live-tweeter en direct toutes les étapes de la visite de Mme Axelle Lemaire à Abidjan. Signalons également que la blogosphère ivoirienne est l’une des plus dynamiques en Afrique francophone. Bon, pour ceux qui ne savent pas encore notre pays la Côte d’Ivoire est le pays qui tweete le plus en français.  Les blogueurs ivoiriens ont été présentés comme l’une des richesses du numérique du pays par la ministre. C’est en cela que Mr Bruno N. Kone, le ministre des TIC s’est rendu compte qu’il y a une communauté web dynamique dans son pays. Et il a promis de les rencontrer très prochainement.

– À la visite des co-working spaces et des FabLabs abidjanais

C’est l’une des actions qui a fait plaisir aux acteurs du numérique abidjanais. Car elle a pu visiter un FabLab (BABY-LAB) dans le fin fond de la commune «rebelle» d’Abobo ou aucun ministre ivoirien n’est jamais arrivé. Sans oublier la visite de zone franche de VITIB de Grand-Bassam  (futur Silicon Valley ivoirienne).  

Le numérique pour relever les grands enjeux de développement

Selon Alexandre Zapolsky (Linagora), « sans le numérique il est impossible de relever les grands enjeux de l’Afrique comme la santé, l’éducation, l’agriculture et la politique…etc ». Pour le secteur de l’éducation et de la formation, Axelle Lemaire a affirmé que « les grandes écoles du Numérique viendront bientôt à Abidjan ». Il était aussi question d’un projet de mise en place d’une Université Virtuelle. L’école 2.0 Simplon.co a été présentée comme des écoles du numérique, qui fabrique d’entrepreneurs sociaux.

  Mais où est la FrenchTech de la Côte d’Ivoire ?

Page facebook Abidjan French-tech hub
Page facebook Abidjan French-tech hub

En ce qui concerne la FrenchTech, la secrétaire d’État, Axelle Lemaire a même évoqué la création d’une FrenchTech Abidjan pour nouer un partenariat dans le secteur du numérique entre la France et la Côte d’Ivoire. Avec pour mission de tenter d’organiser une communauté franco-ivoirienne autour du numérique en s’appuyant sur un bouquet de mentors qui navigueraient entre les deux pays, selon le site itespresso.fr. Pour cela, elle s’appuie sur un réseau d’entrepreneurs francophones pour insuffler un esprit FrenchTech à Abidjan notamment : Alexandre Zapolsky (Linagora), Yann Le Guen (YooMee Côte d’Ivoire) et Philippe Batreau (Epistrophe). Une page facebook FrenchTech Abidjan a même été créée juste après cette annonce.  

Vous savez, quand on parle du numérique, on dit que l’Afrique est un continent d’avenir. C’est parce que l’utilisation du numérique dans tous les secteurs d’activités représente un gisement d’opportunité pour le continent.

Selon les prévisions, notre pays la Côte d’Ivoire est l’un des futurs hub de l’économie numérique en Afrique de l’Ouest. Mais pour Axelle Lemaire,  »l’avenir du numérique en Afrique débute à Abidjan ». Comme quoi il y a une Côte d’Ivoire qui bouge, c’est la Côte d’Ivoire du numérique. Voila pourquoi on dit ici que  »la Côte d’Ivoire is back ».

-Image  Axelle Lemaire à la rencontre de la jeune communauté web ivoirienne  (crédit photo compte twitter @axellelemaire)


Je suis devenu blogueur en Afrique par la passion du web2.0

Suite de la série « Pourquoi et comment je suis devenu blogueur en Afrique »
Si vous avez manqué le précédent billet de la série, vous pouvez la retrouver ici ou j’ai longuement expliqué « comment je suis devenu blogueur en Afrique ».

La crise ivoirienne qui m’a permis d’entrer de plain-pied dans la blogosphère étant derrière nous maintenant, je me suis interrogé : faut-il abandonner le blogging ? La réponse, c’est non !

Les plateformes de blog

Après la crise ivoirienne, j’ai décidé de continuer dans le blogging pendant mes temps libres. Il me fallait juste une réorientation. Pour cela, j’ai parcouru presque toutes les plateformes de blog en ligne dont les plus populaires sont blogger.com de Google et wordpress.com d’Automatique.
Par la suite, j’ai rejoint respectivement les plateformes de blogs ivoiriens notamment ivoire blog et le réseau de blog d’akendewa.net. Avec la communauté des blogueurs d’akendewa, j’ai beaucoup appris avec les tous premiers blogueurs du pays particulièrement : Manassé DEHE et Jean Patrick EHOUMAN tous les deux informaticiens de formation orientés vers les technologies web et mobile ici a Abidjan.

La création de contenu web africain francophone

Lors d’une de nos sessions de formation de blogging à Abidjan, Il était question de contenu web africain. Au cours de cette rencontre, on a constaté qu’il n’y avait quasiment pas de contenu dit africain en ligne et surtout de contenu web francophone d’Afrique.
Il fallait donc remédier à ce manque. Et c’est ce que nous faisons ici et ailleurs sur le web en tant que blogueur ou contributeur à la production du contenu web africain avec le peu que nous avons. Au début je pensais  que le blogging était davantage réservé aux journalistes en ligne, eh bien non et non je me trompais !

Mon premier blog

Grâce à cette expérience, j’ai décidé de commencer un autre blog et partager ce que j’avais appris. Cela pour rester dans la philosophie du web2.0. En tant qu’apprenti concepteur de site web, j’ai créé mon premier site en novembre 2012 chez un hébergeur de site gratuit avec le CMS WordPress. Mais, on m’a très vite faire savoir que je n’étais pas chez moi, car il y avait trop de conditions à respecter.
Fin décembre 2012, j’ai payé mon propre hébergement avec nom de domaine pour être chez moi et pour faire comme les pros. Petit à petit je suis devenu blogueur confirmé ici en Afrique. Ce qui m’a permis plus tard d’intégrer mondoblog en 2013. En mai 2014, ici même à Abidjan, j’ai pu  bénéficier d’une formation intensive aux techniques du journalisme et aux outils 2.0. Un autre billet de la série sera consacré à cette partie.

Contrairement à pas mal de blogueurs qui sont venus au blogging par la passion de l’écriture, moi je suis venu au blogging par la passion des technologies web et la philosophie du web2.0. Voilà pourquoi ailleurs sur le web je blogue.

-Image de la formation mondoblog à Abidjan 2014